Comment Amanda Palmer m'a sauvée de la honte
Il y a quelques mois de ça, j'ai eu un gros coup de coeur pour un parapluie, vendu dans la boutique Les Fleurs, et je me suis empressée de l'acheter. Souvenez-vous, je vous en ai parlé y'a pas très longtemps.
J'étais super fière de mon achat car je trouvais ce parapluie vraiment très original
Je pensais pouvoir faire mon intéressante avec, prendre mon petit air supérieur qui signifie "ouai je sais, mon pébrok il pue la classe" (expression reprise à ma chère Lucette). Malheureusement, depuis quelques semaines, il semblerait que mon parapluie Lisbeth Dahl ait envahi les blogs de filles : on le voit absolument partout ! Du coup, s'il reste toujours aussi original par sa forme, mon parapluie ne fait plus du tout de moi une fille originale qui pue la classe. J'ai juste l'impression de sentir la bergerie.
Comme dirait ma nièce, qui parle mieux le langage des rues que le français, j'avais vraiment le seum (c'est pas débile comme expression sincèrement ?) jusqu'à hier.
Figurez-vous qu'en cherchant des informations sur Amanda Palmer (chanteuse-pianiste des Dresden Dolls qui s'en sort aussi bien en solo qu'en duo) et un éventuel prochain concert, je suis tombée sur cette photo
Depuis que je sais que ses danseuses utilisent mon parapluie lors des concerts de cette artiste que je vénère, je me sens un peu moins con. J'ai toujours l'impression de sentir la bergerie, mais la bergerie punk-cabaret, c'est déjà moins pire !
Alors que la journée s'annonçait idéale pour que je fasse prendre l'air à mon joli parapluie que je n'ai plus honte de sortir, je suis malade comme un chien galeux et condamnée à rester à la niche. Au programme du jour : thé, plaid, bouillotte (je suis congelée) et lecture (finir un nouveau polar islandais, lire les pages consacrées à la Martha Graham Dance Company dans le nouveau numéro de Danser et dévorer le dossier British du dernier Citizen K).
En fait, j'adore être malade !