Considérations littératuriennes
Ce qui est drôlement bien avec les bibliothèques universitaires est que la grande majorité des inscrits sont des étudiants qui s'y rendent régulièrement pour travailler mais qui n'empruntent que des ouvrages super sérieux lorsqu'ils ont un devoir à rendre, soit deux fois dans l'année.
Ce qu'ils semblent alors ignorer, c'est que leur bibliothèque regorge de trésors et qu'elle est dotée de plusieurs rayonnages consacrés à la fiction sur lesquels on trouve toutes les nouveautés qui nous laissent la langue pendante lorsqu'on traîne à la Fnac.
Donc, à la différence des bibliothèques municipales dans lesquelles il faut batailler pour emprunter Millenium en réservant six mois à l'avance, dans les BU, on trouve son bonheur à tous les coups.
Et c'est ainsi que, pas plus tard que cet après-midi, alors que je me rendais -pleine de bonnes intentions- à la BU afin d'y prolonger un emprunt -un palpitant essai de linguistique- je me suis vue rentrer chez moi avec ça :
Le seul véritable problème qui se pose maintenant est : par lequel de ces romans vais-je bien pouvoir commencer ?!