Raiponce, au Grand Rex
Bonjour, bonjour mes rats crevés :)))
Alors que je m'apprête à prendre la direction de Marne-la-Vallée pour y passer ce qui sera sans aucun doute une excellente journée au pays de Mickey, en compagnie de ma Très Bonne Mère, je vous ai réservé un petit article disneyien consacré au dessin-animé de Noël, Raiponce, que j'ai pu voir en avant-première au Grand Rex samedi dernier.
Ce qui me plaît le plus dans le fait de lancer officiellement la période des fêtes en direct du Grand Rex est de pouvoir assister à la Féerie des Eaux, le fameux spectacle son et lumière agrémenté de jolies fantaisies aqueuses qui est traditionnellement proposé avant la projection du film. Même si les musiques sélectionnées ont le don de me faire saigner les oreilles (à mort Justin Bieber), c'est toujours un plaisir d'assister à ce petit événement qui ne manque jamais de me ramener quelques années en arrière, au coeur de mon enfance.
Ne sortez pas les mouchoirs, les Pigs, je demeure une grande enfant et je n'ai aucun mal à retrouver l'âme innocente indispensable pour apprécier un bon Disney noëlien, surtout lorsque celui-ci met à l'honneur une belle princesse à la chevelure magique, courageuse, avide de liberté et qui ne s'en laisse pas conter, balançant des coups de poèle à frire à quiconque ose l'approcher de trop près !
Enfermée depuis toujours dans une immense tour, prisonnière d'une très vilaine sorcière qui se sert d'elle pour préserver sa jeunesse, Raiponce profite de la soudaine et inespérée intrusion dans sa chambre de Flynn Rider, le bandit le plus recherché du royaume, pour lui faire le coup du chantage, vieille ruse féminine ^^, négociant alors la possibilité de sortir de sa prison dorée pour une nuit, celle de son dix-huitième anniversaire.
Des aventures hautement périlleuses, des rencontres incongrues, des retournements de situations so cute attendent évidemment l'insolite duo formé non pas d'une princesse et d'un prince, mais d'une princesse et d'un bandit, petite originalité qui ne déplaira sans doute pas à toutes les fans de bad boys (dont je suis).
Si j'ai passé un bon moment devant ce dessin-animé, c'est avant tout grâce à un petit personnage secondaire totalement irrésistible, le caméléon de Raiponce, aussi drôle que craquinou, qu'on a immédiatement envie d'adopter.
Pour le reste, je dois avouer que je n'arrive plus à ressentir la même excitation ni le même plaisir devant les nouveaux Disney qui, malgré leurs qualités techniques indiscutables, sont loin d'avoir le charme de ceux qui ont bercé mes jeunes années. Pourtant, l'histoire est rythmée et multiple (on passe de l'aventure à l'amûûûûr en passant par l'émotion et la trouille), les personnages attachants, les chansons mignonnes et rigolotes mais tout ça ne vaut pas un bon La Belle et La Bête des familles, ni un petit Roi Lion de derrière les fagots.
Néanmoins, inutile de bouder votre plaisir : que serait un Noël sans le dessin-animé qui va avec ?!
En salles le mercredi 1er décembre.