Mars attaque
L'heure tourne et l'insomnie guette, les Pigs. Résultat d'une soirée passée à rédiger, faisant suite à une sympathique discussion de doctorante à doctorante.
(Leçon de choses : le doctorant est, il est important de le savoir, égocentrique, adore soupirer, se plaindre et commencer ses phrases par "cette fichue thèse", qu'il est persuadé de ne jamais terminer, bref, il n'est supportable, sur la durée, que par un autre doctorant qui n'est pas nécessairement solidaire mais sait jouir du bonheur de se sentir moins seul dans sa misère).
Alors, plutôt que d'aller inutilement me coucher pour pleurnicher à l'oreille de mon Porcinet en peluche que je soupçonne d'être totalement insensible à mon envie de m'ouvrir les veines avec les dents, je profite de ce moment de grande euphorie intellectuelle pour peaufiner cet article qui attend dans mes tiroirs depuis quelques jours. Et oui ! Il s'agit d'un article purement mars-ien avec lequel j'espérais inaugurer ce mois que je déteste au plus haut point. C'est donc avec un petit jour de retard qu'il paraîtra sur vos écrans, jour traditionnellement dédié au cinéma mais qui sera cette semaine dédié à... ma petite personne. Vous le sentez, là, mon égocentrisme ?!
Le mois de mars est un calvaire. Un double calvaire. Les fêtes de fin d'année sont maintenant tellement loin qu'il devient périlleux de s'accrocher à leur souvenir, le charme de l'hiver et de ses petits plaisirs a perdu de son éclat (se pâmer devant les bougies épicées et autres thés noëliens, ça va cinq minutes), le mauvais temps persiste et on sait pertinemment qu'il est vain d'espérer une quelconque amélioration avant de loooooongues semaines, les nouvelles collections nous narguent, dans les pages des magazines et en vitrine des magasins, on rêve de jolies chaussures ouvertes quand les Ugg font plus que jamais partie du paysage,... Déprimant. Par ailleurs, et très personnellement, égocentriquement même, mars est depuis quelques années LE mois DU jour le plus triste de ma vie, jour que je sens déjà se rapprocher lâchement pour me saisir à la gorge.
Mars est alors, plus qu'aucun autre, un mois à surcharger de sorties en tout genre, de manière à le faire passer plus vite et en douceur.
Voici donc, en exclusivité, les joyeusetés retenues pour ces trente-et-un jours à venir.
Des expositions aussi diverses que variées :
Des événements immanquables :
Du beau pestacle : (Le Messie, au Châtelet, Luisa Miller à l'Opéra Bastille).
Du théâtre (avec un rattrapage) :
Du bruit :
Des affiches alléchantes :
Un moment-doudou entre copines :
Une sortie mère-fille autour d'une découverte gastronomique :
Et mes indispensables lectures :
"La littérature peut beaucoup. Elle peut nous tendre la main quand nous sommes profondément déprimés, nous conduire vers les autres êtres humains autour de nous, nous faire mieux comprendre le monde et nous aider à vivre." C'est pas moi qui le dis mais Todorov et il sait de quoi il parle.
Programme bouclé pour ce mois qui sera, je l'espère, un peu chouette malgré tout.
Je vous souhaite une très belle journée mes cornets acoustiques ainsi qu'un fort joli mois, évidemment.
Des bisous :)