And I love to live so pleasantly, Live this life of luxury, Lazing on a sunny afternoon
J'ai l'impression d'avoir rédigé un article similaire il y a très peu de temps et, pourtant, il remonte à un mois.
Déjà.
Le temps passe terriblement vite et plus on l'occupe, pire c'est. Ce n'est toutefois pas une raison suffisante pour ne plus noircir les pages de nos agenda ni pour cesser de dresser des listes à l'infini. N'est-ce pas ?!
De plus, avril est un mois qui mérite d'être honoré en tant que véritable premier mois du printemps, qui n'a d'ailleurs fait qu'une très brève apparition en mars, le bougre. Le soleil doit revenir, il le faut ! On y voit tellement plus clair lorsque ses rayons viennent nous tirer du sommeil, nous caressent le visage, nous accompagnent en balade,... L'envie permanente de fredonner, de parcourir le monde des chansons joyeusement rock dans les oreilles, Delivery des Babyshambles, Morning Glory et She's Electric d'Oasis. La possibilité de prolonger les jours jusqu'au bout de la nuit, d'assister au coucher du soleil puis décider d'être toujours là pour accueillir son lever. Les tenues qui se font plus légères, plus rapides à enfiler, plus simples à enlever aussi. Les quais de Seine, le Pont des Arts, le Parc de Bercy,..., promesses de moments d'évasion, lorsqu'on a la chance de pouvoir vivre à contre-temps. Les cheveux qu'on ne prend plus la peine de sécher, qui vivent leur vie, forment des boucles un peu folles. Les petites bêtes qui sortent enfin de leur cachette, la nature qui renaît. Envolée la mauvaise conscience lorsqu'on décide de lire le dernier Lauren Weisberger, et même pas en VO. Accompagné d'un thé glacé à la pêche, cela va de soi, celui aux épices étant rangé avec le plaid jusqu'à l'hiver prochain. Tout est soudain moins grave et moins pénible, même si les obligations du quotidien ne s'envolent pas, elles semblent plus légères et s'oublient facilement, le temps d'un verre en amoureux à la terrasse d'un café, d'un déjeuner entre copines sur une petite place à l'écart de l'agitation urbaine. Et que dire des ballerines qu'on souhaite accorder aux couleurs de l'arc-en-ciel, des lunettes de soleil qu'on ne cesse d'oublier à la maison, des films en plein air et des festivals en tout genre dont on commence à étudier les programmations, du lundi de Pâques et de ses bons chocolats, excès vite compensé par de belles salades fraîches et colorées ?
Le printemps, les beaux jours, c'est tout ça et plus encore. Des petits détails anodins qui changent la vie.
Alors pour m'accompagner ces prochaines semaines avrilesques, je vous propose de découvrir le joli programme qui m'attend et dans lequel je vous invite à piocher (de toute façon, je vous raconterai tout, vous le savez bien ;)).
Le concert (parce qu'il faut TOUJOURS un concert !).
Une exposition par semaine, traitement radical contre le ramollissement des neurones (fastoche avec la carte du musée d'Orsay qui permet, certains jours, l'accès gratuit au Grand Palais, héhé ^^).
La sortie à l'Opéra Garnier (deux ballets de Mats Ek, La Maison de Bernarda et Une sorte de...).
Très peu de films tentants, malheureusement, mais quelques affiches attirantes néanmoins.
Après le brunch, le dîner finlandais, toujours au restaurant Mille Lacs.
LA série, la vraie, l'authentique, celle que j'ai toujours envie de revoir lorsqu'arrivent les beaux jours. Pas vous ?
Seule et unique pièce de théâtre digne d'intérêt (à moins d'une ou deux idées soufflées à l'oreille ?!).
L'instant girly (sage décision que celle de m'offrir un soin mensuel).
Un achat nécessaire. Un caprice.
Comment résister à un parfum Annick Goutal lorsqu'il répond au doux nom de Folavril ?!
Plutôt chouette, non ?! Un programme printanier assez complet auquel j'ajouterais bien un petit week-end. Mais où ?! Vaste question !
Plein de bisous ensoleillés pour vous, soyez sages et ne faites pas trop de vilaines blagues aujourd'hui ;)