Carte postale de Pâques

Hello, hello mes chers lecteurs !

Mon passage sera rapide, et pas tout à fait dans les temps, mais je tenais absolument à vous souhaiter de joyeuses fêtes de Pâques :)

J'espère que les cloches sont passées, généreuses et riches en chocolat, et surtout que vous avez tous brillamment profité de ces trois jours de repos (pour ceux qui ont eu la chance d'en bénéficier, bien entendu) (une pensée sincèrement compatissante pour les autres).

Pour ma part, le week-end a été éreintant ! Je vous avais parlé récemment de mes grands travaux de rénovation dans ma chambre de jeune fille ? Je pense avoir quasiment atteint mon but, au prix de nombreuses heures de tri et de rangement. Le nombre de sacs poubelle est aussi impressionnant que le résultat final. Les tiroirs de mon bureau sont absolument vides, ainsi que deux meubles qui n'ont donc plus aucune utilité et vont céder leur place à... De l'espace, de la clarté, du VIDE ! J'ai également rempli trois grands sacs de voyage de livres à revendre. La bibliothèque a donc connu une belle réorganisation, ainsi que mon meuble-hifi qui accueille désormais des DVD sélectionnés scrupuleusement et classés avec la même rigueur (films de filles contemporains, mes jolis classiques, Marilyn,...). C'est euphorisant de voir cette pièce revivre et de m'y sentir si bien, si... moi-même. Les images qui hantaient les murs ont disparu, notamment les cartes postales collées sur ma porte... Des horreurs pareilles ! Comment ma mère a-t-elle fait pour supporter et tolérer ce décor alors que je ne vivais plus ici depuis dix ans ?!

Je vous ferai partager mon nouvel univers au travers de quelques clichés si je parviens à en prendre deux ou trois valables avec mon téléphone... (pas gagné).

Un petit aperçu en attendant ?

Un coin de ma vitrine, volontairement très "fille", comme l'ensemble de ma chambre, d'ailleurs ! Elles ont toutes répondu présentes à mon invitation : Marie-Antoinette, Ally, Dita, Carrie, et pas très loin sur la droite, Audrey et Pina, en grande conversation. Je crois qu'elles complotent contre Jacques Demy et David Lynch, seuls hommes à avoir embarqué sur cette galère de meufs mais il me semble qu'ils nous aiment sincèrement. N'est-ce pas Messieurs ?!

Ces trois derniers jours sont donc passés à une vitesse folle et me laissent sur les rotules (pas beaucoup dormi, presque pas mangé mais beaucoup porté). Je suis un peu enragée de n'avoir pas du tout eu le temps de travailler pour la semaine à venir, ni de réviser (culpabilité à son maximum), mais il m'a semblé nécessaire de prendre quelques respirations au cours de mes corvées. C'est tout naturellement dans les salles obscures que j'ai trouvé un peu (à vrai dire, beaucoup, énormément) d'apaisement et de joie grâce à deux films que je n'avais pourtant pas du tout l'intention de voir (bandes-annonces, sujets, acteurs,... rien pour moi là-dedans). Mais il est parfois profitable de se laisser influencer car Camille Claudel, 1915, de Bruno Dumont, ainsi que The place beyond the pines, de Derek Cianfrance, dans toutes leurs différences et leurs splendeurs, m'ont profondément touchée et enthousiasmée comme je ne l'avais pas été depuis bien longtemps. Dans les deux cas, j'ai été subjuguée par la maîtrise, le mot est con, et connement je l'utilise, tant il résume l'étendue des qualités qui fleurent à chaque image de ces films.

Merci à Toi pour ça.

Sur le chemin du retour (du ciné), j'ai également pris quelques instants pour divers achats, principalement décoratifs. Le BONHEUR en toutes lettres sera ma nouvelle tête de lit et ma devise pour le printemps ! Pour fêter l'installation de ce dernier, il me fallait bien de la vaisselle toute neuve : tasse et soucoupe fleuries, au rapport ! Enfin, des serviettes pour l'heure du thé, ainsi que des décorations de Pâques ont elles aussi sauté dans mon panier.

Quant à la journée d'aujourd'hui, mes Chers, elle a le mérite d'avoir été un peu moins épuisante et m'a même laissé le temps d'un peu de lecture (le premier acte de Ruy Blas de Victor Hugo, comique-tragique-jubilatoire : vivement la suite et fin ce soir !), en compagnie d'une pleine théière de Sakura, un thé à la fleur de cerisier absolument... Huuuuuum ! Impérial ! Après une heure -oui, oui, une heure- d'allers-retours chambre/ local poubelles pour me débarrasser de tous mes cadavres, je suis sortie sous un magnifique ciel bleu ensoleillé, avec le sentiment que j'allais conquérir le monde. En réalité, j'allais modestement cueillir Maman au bus avant de filer, bras dessus-bras dessous, au cinéma pour une comédie toute légère, 20 ans d'écart (qui aurait pu être vraiment TRèS sympathique sans ces grosses ficelles et gags lourdingues regrettables). Ma longue doudoune noire avait laissé sa place à une petite veste en velours et ce simple troc saisonnier a suffi à me rendre flottillante (oui, vous savez, quand on flotte et qu'on sautille en même temps, qu'on ne touche plus terre, qu'on se laisse porter par la brise. Aaaah ! Vive le printemps ^^).

A présent, nous attend notre petit dîner de Pâques que je dois préparer après avoir écrit la carte destinée à ma petite mère et emballé ses quelques cadeaux. La soirée se terminera sur une jolie touche de sucré, from Chartres, qui me met déjà l'eau à la bouche !

Oh bien sûr, nous en avons pour plusieurs jours dans cette assiette, n'allez pas croire !

Ah ! Je suis vraiment heureuse d'avoir pu passer un petit instant avec vous ce soir et de revenir ainsi sur un week-end épuisant mais finalement très satisfaisant. Je me sens moralement d'attaque pour une nouvelle semaine que j'espère un peu plus chaude que la précédente... Pas mal de films sont dans ma ligne de mire : Les Amants passagers et No rythmeront peut-être mes premières journées, Quartet, Perfect Mothers, Effets secondaires, La Guerrière et 11.6 ma fin de semaine, au coeur de laquelle je glisserais bien une exposition : Les Mille et une nuits ou Mannequins : Corps de la mode ? Les deux ?! Affaire à suivre ;)

Je vous embrasse mes p'tits poussins et vous souhaite tout le meilleur.