Moi, quand ze serai grande, z'veux être Sailor Jupiter
J'avais prévu d'écrire, cet après-midi, un article sur une auteure japonaise que je viens de découvrir il y a deux ou trois semaines. Mais comme je suis d'une vilainie incomparable, je viens de passer une heure à barboter dans un bain à la fleur de cerisier. Finalement, c'est un peu comme si je vous avais écrit l'article, non ? ça reste dans le thème du Japon !
Je ne suis pas très motivée aujourd'hui... Je bulle. Il faut dire que le temps est d'un triste, je m'attends à ce qu'il pleuve d'une minute à l'autre. En fait, j'aimerais qu'il y ait un très gros orage, un orage qui donne envie de se planquer sous la couette, un orage que l'on écoute tout en regardant Sleepy Hollow. Un orage dont la foudre tomberait sur l'appartement 202 de mon immeuble. Chers voisins, je vous hais !
Du coup, j'ai encore écouté la b.o. d'Easy Virtue. Tous les jours, je me dis que je dois arrêter de l'écouter au risque de me lasser. Mais c'est le seul album que j'arrive à écouter sur une longue durée, soit du début à la fin, sans que j'aie envie de zapper certains titres. C'est ça que j'adore avec les b.o. de films : elles nous replongent dans un univers tout en nous faisant changer d'ambiance toutes les trois minutes ! Quand je suis dans mon bain, j'ai envie d'y rester au moins trois quarts d'heure, une heure, et j'ai beaucoup de mal à écouter le même artiste si longtemps. Je me lasse vite, je sais.
Je viens tout juste d'en sortir. L'eau commençait à être froide et la dernière chanson venait de se terminer. Parfaite synchronisation ! Je viens de me préparer un bon thé bien chaud, un cadeau provenant d'une boutique indépendante de la rue Faidherbe. L'Herbe bleue qu'il s'appelle. Le thé. Et même si ce nom vous rappelle le titre d'un livre bien connu, il s'agit vraiment de thé, pas d'autre chose ! Quoi que... en fait, qui peut savoir ?!
Je ne suis pas pour autant restée inactive dans mon bain. Mon corps se détend mais j'ai toujours le cerveau en mode On. Toujours. J'ai pensé au bac, aux sujets de philo qui sont tombés aujourd'hui (ils feraient mieux de le donner carrément...), aux épreuves d'il y a six ans lorsque je l'ai passé. Six ans déjà ! Cette époque me manque tellement. Le bac, c'était tellement simple par rapport à ce qu'on doit affronter aujourd'hui : trouver des financements pour la recherche, chercher un travail, renoncer à une part de liberté et d'insouscience tout en gagnant son indépendance. Il y a six ans, je révisais mon bac le soir. Tard. Impossible de me concentrer pendant la journée, impossible de ne pas sortir, d'aller retrouver "les autres" au café. Je n'avais aucune pression, ni de la part de mes parents, ni de la part des profs qui ne pensaient qu'à une seule chose : la prépa. Ils ne nous parlaient presque jamais du bac qui était une évidence pour eux. Et pour cause, 100% de réussite en série littéraire chaque année que j'ai passée dans ce lycée. Si tout pouvait redevenir aussi simple. Si tout ne pouvait être qu'une simple formalité. On sent la fille qui a envoyé deux CV il y a deux semaines et qui n'a toujours pas reçu de réponses ? Oui ? Bon.
Sur ce, et pour finir sur une dernière touche de "nipponerie", êtes-vous déjà allés à la Japan Expo ? J'aimerais beaucoup y aller cette année, je suis sûre que c'est très bien, mais j'aimerais quelques avis d'initiés ! Si j'y vais, ce sera en semaine, le jeudi ou le vendredi, pour éviter le monde, les ados hystériques (bien que ceux-ci seront en vacances...). J'aimerais éviter de devoir coller un pain à un clone de Sailor Moon !
Sailor Jupiter -ma préférée- !