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Vilaine Fifi
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2 avril 2009

La Femme en vert, d'Arnaldur Indridason (lu pour le challenge abc)

la_femme_en_vertCe deuxième roman de l'Islandais Arnaldur Indridason est largement à la hauteur de son aîné, La Cité des Jarres, adapté au cinéma en 2008.

On retrouve avec plaisir nos trois flics de choc, la romantique Elinborg, le cucul (si, si, il est un peu cruchon) Sigurdur Oli et bien sûr, l'inégalable commissaire Erlendur pour une enquête très dense, qui multiplie les pistes et qui nous rend dingue jusqu'à ce qu'on termine le livre -soit très peu de temps après l'avoir commencé- !

Si l'intrigue de La Cité des Jarres tournait autour de la génétique, celle de La Femme en vert emprunte plus ou moins le même chemin puisqu'elle nous plonge au coeur d'une mini-saga familiale. Alors qu'un chantier a mis au jour un squelette planqué depuis près de soixante ans, Erlendur va devoir trouver de qui il s'agit et surtout pourquoi il a fini ici, enterré le bras tendu, comme un appel à l'aide.

Arnaldur Indridason nous balade donc entre présent et passé, nous ramène dans l'Islande de la Seconde Guerre mondiale où l'on découvre la dure vie d'une mère de famille, battue par son mari. De là à savoir si cette famille a un rapport avec le squelette, rien n'est moins sûr, car l'inspecteur Erlendur n'est pas au bout de ses surprises. En effet, le propriétaire de la maison dans laquelle vivait cette famille a perdu sa fiancée dans des circonstances inexpliquées... Je vous fous la pression là, hein ? !

Parallèlement à son enquête, Erlendur doit toujours survivre dans son propre quotidien, pas toujours facile, surtout depuis que sa fille -qu'on avait quittée enceinte et droguée à la fin de La Cité des Jarres- est plongée dans le coma. Sur les conseils du médecin, Erlendur va alors parler à sa fille presque chaque jour, ce qui sera l'occasion pour nous d'en apprendre bien davantage sur ce drôle de bonhomme taciturne.

La Femme en vert est donc un excellent policier qui m'a fait le même effet que le premier roman de l'auteur. Arnaldur Indridason a le chic pour raconter des histoires hyper glauques mais dans lesquelles on trouve des personnages vraiment très attachants aux destins bouleversants. Les fans du commissaire seront par ailleurs ravis de découvrir quel lourd secret pèse tant sur le coeur de notre flic préféré.

Sinon, j'ai une petite question pour le traducteur, Eric Boury, si jamais il passe par là (on ne sait jamais !) : à quoi correspond l'expression "crétin des Alpes" en islandais ? Vraiment, ça m'intrigue !

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Vilaine Fifi
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