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Vilaine Fifi
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13 octobre 2010

Les films du mois d'octobre, partie II

Bonjour, bonjour mes Microsco-Pigs !

Je rédige cet article en direct de la bibliothèque où je suis supposée travailler. Aheum... Mais, voyez-vous, il est déjà bien tard et je n'ai qu'une envie : rentrer chez moi, me préparer une tasse de thé, me faire couler un bain, m'y plonger en compagnie de Rebelles, me concocter un diner réconfortant à base de tartinettes de chèvre et de soupe carotte/ lait de coco, pour enfin me coller devant Desperate Housewives et ne surtout plus approcher un maudit ordinateur jusqu'à demain matin ! Aussi, une fois cet article rédigé, je remballerai mes affaires et mettrai temporairement mon cerveau en mode off. Ouf !

Comme je vous le disais la semaine dernière, ce mois d'octobre est assez inégal, avec beaucoup de sorties ciné en début et peu de films à se mettre sous la dent en fin. J'ai donc fait l'impasse sur le dernier Woody Allen que je me garde pour samedi, même si je dois dire que les critiques (presse et spectateurs) ne m'encouragent pas tellement. On verra bien !

En attendant, voici les cinq films qui m'ont enchantée -ou pas- cette semaine !

captifsCaptifs, de Yann Gozlan

Je ne partais pas voir ce film avec de grandes espérances mais suffisamment confiante tout de même, boostée par la forte impression que les cinéastes français ne sont vraiment pas mauvais pour pondre des bons films-qui-font-peur ! Captifs n'a pas fait mentir mon sentiment puisque j'y ai trouvé tout ce qui fait un bon moment de ciné-flipette, à savoir une entrée directe au coeur de l'action sans bavardages inutiles, des personnages au sujet desquels on connaît juste ce qu'il faut pour éprouver l'attachement nécessaire, une ambiance bien glauque et crade, des scènes violentes et sanglantes mais pas bêtement gore, une intrigue vraiment prenante et des situations anxiogènes à souhait (très bonne idée de ne pas traduire les conversations des bourreaux). Même si j'ai trouvé un peu vaine l'exploitation du traumatisme infantile du personnage féminin (très convaincante et inattendue Zoé Félix) qui n'apporte pas grand chose à l'intrigue mais semble juste vouloir donner au scénario une petite touche psycho/intello, j'ai avant tout passé une très bonne fin d'après-midi, ressortant de la salle en poussant un gros soupir de soulagement d'être encore en vie après ça !

kaboomKaboom, de Gregg Araki

Drugs, sex and rock'n'roll, voilà comment définir au mieux l'univers déjanté et très personnel de Gregg Araki. Fatalement, on y adhère à 300% ou pas, restant difficilement indifférent. Même si Kaboom m'a semblé plus accessible et grand public que certains autres films du réalisateur, il est clair que le délire total dans lequel il nous plonge, nous invitant à suivre les errances d'un personnage principal à la fois halluciné et réfléchi, très sympathique, peut laisser plus d'un spectateur sceptique. En ce qui nous concerne, mon cerveau malade et moi, nous avons été totalement emballés par ce film inclassable, audacieux et impertinent, qui semble dire un gros F**K aux régles de bonne conduite. Avec ses couleurs acidulées et saturées, Kaboom nous entraine dans une sorte d'univers parallèle, psychédélique, duquel on n'a pas nécessairement envie de ressortir. Néanmoins, j'ai été un peu contrariée par le changement de ton qui s'opère entre ce qu'on pourrait appeler les deux parties du film : la première centrée sur les personnages et très branchée cul, la seconde consacrée à la quête/ enquête farfelue du personnage principal, laissant de côté l'insolence du début. Mais c'est finalement peu de chose et Kaboom est définitivement un bon cru.

tout_va_bienThe Kids are all right, de Lisa Cholodenko

Film qui a pour toile de fond l'homoparentalité, The Kids are all right se révèle être bien plus que ça, mais, d'une manière assez paradoxale, je me demande si sans cette spécificité dans l'air du temps, il aurait eu exactement le même intérêt et la même portée. En effet, l'intelligence du scénario nous permet de découvrir une famille comme toutes les autres, confrontée aux problèmes que connaissent tous les couples (baisse de la libido, complexe d'infériorité,...), tous les parents (le départ de la grande pour l'université, l'orientation sexuelle du petit dernier,...) et tous les enfants (accepter l'autorité des parents alors qu'on souhaite prendre son envol, coucher pu pas avec son meilleur ami...), sans lourdement insister sur l'homosexualité du couple. Lorsqu'un élément extérieur -ici, le donneur de sperme qui a permis à un couple de femmes de devenir mères- débarque au sein de cette cellule familiale sans histoire, c'est un peu le loup qui entre dans la bergerie : doucement mais sûrement, le "mal"/ mâle s'insinue, les rouages jusque-là bien huilés se grippent, les coeurs s'affolent, les cerveaux s'agitent, et rien n'est plus pareil, tout est chamboulé. On suit alors un film loin d'être inintéressant mais qui doit avant tout sa saveur aux personnages atypiques malgré eux et terriblement attachants, portés par des acteurs au top. Une tranche de vie, très sympathique, tonique, toute simple, et ensoleillée, comme une belle journée d'été.

moi_mocheMoi, Moche et Méchant, de Chris Renaud et Pierre Coffin

Jafar, la Dame de coeur, Scar,..., le méchant est toujours mon personnage préféré. C'est donc sans surprise que j'ai succombé à la sympathie de Moi, Moche et Méchant, film d'animation en 3D, sans prétention mais tout à fait réussi, mettant en scène un héros méga-méchant ! Enfin, c'est ce que l'on croit les premières minutes car on s'aperçoit très rapidement que ce bon gros Gru est en réalité un gentil qui s'ignore ! Moins hilarant et palpitant que les derniers films d'anim' qu'on a pu voir (Toy Story, Shrekounet ou encore Dragon), il reste l'occasion qui nous manquait ces dernières semaines de retomber en enfance et de s'en payer une bonne tranchette. L'histoire est mignonne et rondement menée, les dialogues travaillés et rigolos et les personnages sont choupitrognons : il y a bien sûr ce bon gros Gru et son irresistible accent mais aussi les trois gamines qui le font tourner en bourrique avant de lui ravir son coeur de voleur et surtout, SURTOUT, les sous-fifres de Gru, petites bestioles jaunes hilarantes qu'on a envie d'adopter aussi sec ! De la bonne humeur sur pellicule dont il serait dommage de se priver !

donnantDonnant-Donnant, d'Isabelle Mergault

Du pas trop mal et du très mauvais dans ce troisième film d'Isabelle Mergault qui, après les très chouettes Je vous trouve très beau et Enfin Veuve, déçoit grandement. L'histoire, sans  d'être désagréable, reste digne d'un bon téléfilm, mais ce n'est pas là que se situe la déception mais plutôt au niveau des dialogues que j'imaginais plus profonds, drôles et réussis (étant signés Isabelle Mergault, herself)  mais qui se sont révélés plats, pathétiques, à la limite de la bêtise. A voir puis à oublier.

Cette nouvelle semaine sera donc placée sous le signe du rattrapage avec Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu et peut-être Les Amours imaginaires mais le film -ou plutôt documentaire- que j'attends avec impatience est Les Rêves dansants, que je vais filer voir au plus vite. Côté nouveautés toujours, je suis très intriguée et attirée par Au fond des bois (mon soudain engouement pour Isild le Besco m'étonne ^^) et interpellée par La Vie au Ranch. S'il me reste un peu de temps, j'irais sans doute voir Elle s'appelait Sarah -pour Kristin Scott-Thomas- et The Social Network -par curiosité-.

Et vous mes dindons farcis, qu'est-ce qui vous tente au ciné en ce moment ?

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Commentaires
E
Je comprends très bien : il ne s'agit pas de la même goritude ! Et tu as bien raison. Le mec de "Au fond des bois" est super-répugnasse, c'est clair ! On dirait une bête, il fait froid dans le dos !<br /> Mais je suis intriguée par le personnage que joue Isild le Besco, qui n'a pas l'air si "victime" que ça, la bougresse ^^<br /> Il faut que tu traînes l'Homme au ciné, pour lui broyer la main ;)<br /> Gros bisous ma puce :)
P
Dingo que je suis, j'aime les films d'épouvante et gore, donc "Captifs" peut me plaire je pense ^^ <br /> En revanche pour "Au fond des bois", c'est plutôt le côté malsain qui me perturbe, car ça ne fait pas peur vraiment. Le sourire édenté et pourri du mec, brrrr !<br /> Snif snif, notre concert, et du coup pas de ciné non plus ... :(<br /> A très vite !!<br /> Gros bisous<br /> is
E
Pas même un petit "Moi, Moche et méchant" ?! Hihi ^^<br /> Je vais voir "Les Rêves dansants" demain matin, j'ai trop hâte ! Tu sauras tout mercredi prochain comme ça ;)<br /> Gros bisous ma belle :)
M
J'avoue que malgré ton enthousiasme, aucun de ces films ne me fait vraiment envie.. J'avais beaucoup aimé "Zoé Félix" dans "Toute la beauté du monde", mais là c'est un tout autre registre!!!<br /> En revanche j'attends avec impatience ton avis sur "Les Rêves dansants" car j'adore la danse! Gros bisous ;o)
E
Et oui, je triche ! Mais bon, en même temps, je n'ai pas de salaire qui tombe à la fin du mois donc il faut bien que j'aie un p'tit avantage ^^<br /> <br /> Si la BA d'"Au fond des bois" te dégoûte, je te déconseille vivement "Captifs" qui offre quelques scènes bien immondes (je pense particulièrement à une tentative d'exorbitation. De l'oeil, s'entend !)<br /> C'est vrai que "The Social Network" attise la curiosité à sa manière. En plus, les critiques sont plutôt bonnes donc c'est encourageant. Et "Les Rêves dansants" est immanquable, c'est sûre !<br /> Gros bisous ma Popo et peut-être à demain pour un ciné (snif notre beau concert au Châtelet...).
Vilaine Fifi
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