Le Responsable des ressources humaines de Avraham B. Yehoshua (lu pour le challenge abc)

Le Responsable des ressources humaines, de Avraham B. Yehoshua

C'est quoi ? Sur le marché de Jérusalem une femme est tuée lors d'un attentat suicide. Les jours passent mais personne ne se manifeste ; la victime reste une anonyme. Le seul indice qui peut mener à son identité est un morceau de sa fiche de paie retrouvé au fond de sa poche. Un journaliste s'empare alors de l'affaire et rédige un papier dans lequel il dénonce le manque d'humanité de l'entreprise pour laquelle la femme travaillait, entreprise qui, a priori, n'a pas noté l'absence de son employée. Le responsable des ressources humaines se voit donc confier une mission importante : retrouver l'identité de cette mystérieuse femme et prouver que l'entreprise n'a rien à se reprocher. L'affaire est vite résolue : la victime se nomme Julia Ragaïev, une sublime étrangère, ingénieure dans son pays mais femme de ménage à Jérusalem, et ne travaille plus pour l'entreprise depuis plusieurs mois. Mais la mission du jeune responsable ne va pas prendre fin pour autant : pour sauver définitivement l'honneur de l'entreprise, il devra organiser un enterrement digne à cette femme, quitte à traverser l'Europe pour rapatrier son corps sur sa terre d'origine.

Et alors ? Ba alors... très très bof... J'ai été déçue par ce livre qui, d'après la quatrième de couverture, avait l'air prometteur. Finalement, l'enquête sur la jeune femme est très vite résolue, elle n'est donc pas au centre du roman, qui se concentre davantage sur le périple qui ménera le responsable vers le pays de cette femme morte qui le fascine et l'obsède. Je ne sais pas si c'est l'histoire elle-même ou le style de l'auteur qui m'a barbée, mais j'ai achevé ma lecture en diagonale. Situation très révélatrice de mon manque d'intérêt pour l'histoire : alors qu'il me restait à peine cent pages et que je devais me farcir 45 minutes de RER, j'ai préféré regarder les magnifiques paysages de notre banlieue parisienne plutôt que de sortir le bouquin de mon baluchon... C'est dire !

Ma note : 4/10