Deux expos à voir au musée d'Orsay
Plus que quelques jours pour profiter de deux expositions plutôt sympathiques proposées au musée d'Orsay. Malheureusement, je n'ai pas beaucoup de temps devant moi pour vous offrir un article détaillé, je vais donc tout simplement vous dire ce qui m'a plu, ce que j'ai retenu et ressenti au cours de ma visite (je compte sur toi ma Poleenette pour assurer, hihi !!).
Commençons par la rétrospective consacrée à l'artiste ostendais James Ensor, qui nous invite à découvrir un peintre aussi complexe qu'étrange et finalement fascinant.
J'ai beaucoup apprécié le parcours chronologique de l'expo qui nous permet de nous familiariser peu à peu avec l'univers de l'artiste mais surtout de bien prendre conscience de l'évolution de son travail, des changements apportés dans ses oeuvres, d'un point de vue technique mais également intellectuel.
En effet, la première salle du parcours nous présente un peintre plutôt traditionnel dans ses inspirations puisqu'il peint essentiellement des paysages, des natures mortes ou des portraits. On constate néanmoins un travail très intéressant sur la lumière qui envahit chacune de ses toiles.
La mangeuse d'huîtres, 1882.
La deuxième salle est consacrée aux dessins d'Ensor qui n'ont pas vraiment capté mon attention, je préfère donc passer directement à la troisième salle présentant des oeuvres empreintes de mysticisme et de spiritualité. La recherche sur la lumière semble toujours au coeur des préoccupations d'Ensor mais on retient surtout la présence quasi-permanente de personnages bibliques dans ses toiles.
Adam et Eve chassés du paradis terrestre, 1887.
Enfin, nous arrivons à la partie la plus intéressante de l'exposition qui nous fait découvrir un Ensor au caractère ambigu et paradoxale. En effet, l'artiste qui se sent rejeté et humilié par les critiques semble les provoquer, par ses oeuvres mais aussi par son comportement quelque peu égocentrique. Masques grotesques, squelettes et crânes viennent peupler ses toiles pour signifier son amertume envers la société tandis qu'il se représente dans pas moins d'une centaine d'autoportraits pour s'assurer une place dans l'histoire de l'art. J'ai notamment retenu celui-ci qui nous est apparu à Poleenette et moi comme une synthèse du travail du peintre qui se met en scène entre crânes et masques, motifs récurrents dans son oeuvre.
Ensor aux masques, 1899.
Pour finir sur une note humoristique, voici une toile qui met en scène un jeu de mots cher au peintre : Ensor = hareng saur = art Ensor. Mouhahahahhaha !!! Qu'est-ce qu'on s'marre !!!
Squelettes se disputant un hareng saur, 1891.
Une exposition intéressante qui pêche un peu (beaucoup ?) par le manque d'informations fournies mais qui donne envie de réellement se pencher sur le cas de ce peintre au caractère si particulier qu'on prend plaisir à découvrir.
Seconde expo qui nous invite, à travers cinq salles et cinq thèmes, à découvrir les nouvelles vies de l'Art Nouveau, mouvement artistique de la fin du XIX°-début XX° ayant inspiré de nombreux domaines à partir de 1950.
Je dois avouer que sur les cinq salles toutes ne m'ont pas enthousiasmée. Celles consacrées au design notamment ne m'ont vraiment pas inspirée, m'ont même laissée complètement de marbre. En revanche, j'ai beaucoup apprécié la première salle consacrée aux surréalistes rendant hommage au style Art Nouveau ainsi que les salles trois et quatre, regroupant affiches de films, pochettes de vinyls, flacons de parfum, papiers peints, vêtements,... inspirés des caractéristiques de l'Art Nouveau.
Des créations psychédéliques, toutes en courbes et pleines de couleurs vives qui ne peuvent évidemment pas laisser indifférents.
Une exposition originale et dynamique par son concept mais qu'on parcourt un peu trop vite.
Désolée pour cet article un peu bâclé qui manque de pertinence et pour toutes ces fautes que je n'aurai pas le temps de corriger, mais un ballet m'attend ! Je vous en parlerai lundi ;)
Bon week-end les Choobidoowap !
Jusqu'au 4 février 2010 (gratuit pour les moins de 26 ans, profitez-en !!).