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Vilaine Fifi
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21 juillet 2010

Les films du mois de juillet, partie III

Pas l'ombre d'un film sérieux à l'horizon cette semaine, que du pur divertissement, de l'action, de la rigolade, de la campagne ensoleillée et des bêêêêêêêtes ! Du cinéma estival ;)

toy_storyToy Story 3, de Lee Unkrich

C'est quoi ? Alors qu'Andy s'apprête à vivre sa première rentrée à l'université, il lui faut débarasser sa chambre d'enfant et, immanquablement, le destin de ses jouets préférés mais délaissés depuis quelques années est au coeur d'un dilemme : quelle sera leur dernière demeure ? La décharge ? Le grenier ? La garderie du quartier ? Sa décision sera le point de départ d'une très grande aventure pour nos petits héros !

Et alors ? A peine remis de la fin des aventures de Shreckounet, voilà qu'il nous faut dire adieu aux sympathiques jouets de Toy Story, série en trois volets commencée il y a... quinze ans. Et ouai, les p'tits potes, ça ne nous rajeunit pas ! N'étant pas une fan absolue de cette saga animée, je me suis rendue au cinéma avec moins d'attentes que pour Shreck ou encore L'Âge de glace, mais j'en suis repartie le coeur gros et pleine d'entrain, totalement revigorée par cet excellent troisième opus. C'est pour moi, et de loin, le meilleur des Toy Story, bourré d'humour et surtout étonnamment ingénueux, il nous propose une histoire pleine de rebondissements, d'action et de suspense. J'ai beaucoup ri, certains passages et certaines répliques sont vraiment génialissimes, me suis bouffé les ongles jusqu'à l'os (aaaaah, la scène de la décharge) et j'ai versé quelques larmichettes, dès le début mais surtout à la fin. J'ai trouvé la relation entre Andy et ses jouets très émouvante et tellement réaliste, on ne peut que s'identifier à lui et repenser à nos propres jouets et à notre enfance. C'est donc un film rempli de nostalgie, très touchant, qui clôt cette trilogie en beauté. Vivement le prochain film d'anim' de l'année !

la_vie_sauvageLa Vie sauvage des animaux domestiques, de Dominique Garing et Frédéric Goupil

C'est quoi ? La vie rêvée des petites -et moins petites- bestioles peuplant une belle et grande ferme française.

Et alors ? Comme vous le savez peut-être, j'adooooooore les animaux, bien plus que les Hommes d'ailleurs, et je ne résiste jamais à l'appel d'un documentaire ou d'un film animalier. Aussi, j'ai été véritablement séduite par le concept de La Vie sauvage des animaux domestiques qui, tout en nous apprenant plein de petites choses sur le vie des animaux de ferme, comme se doit de le faire un documentaire, est tourné comme un film, proposant plusieurs intrigues, une véritable mise en scène et une narration mêlant action, humour et amour. La Vie sauvage... oscille donc entre fiction et réalité et nous propose de découvrir ce que pourrait être la vie des animaux de ferme si on leur laissait toute leur liberté. On constate alors que leur instinct -d'où la vie "sauvage"- reprend bien vite le dessus pour leur permettre de survivre par eux-mêmes. Par ailleurs, même si les scènes sont scénarisées, elles restent toujours très pertinentes et riches en informations. On assiste alors à plusieurs naissances, accouplements, on découvre les problèmes de cohabitation auxquels les animaux doivent faire face,... Portée par la voix d'André Dussolier, l'histoire atypique qui se déroule sous nos yeux ne peut que nous tenir en haleine, à sa façon. Enfin, j'ai été ravie que le film laisse une place plus qu'importante à un couple de cochonous troooooop mignons, que l'on suit de la première à la dernière scène. Un film qui séduira aussi bien les enfants, qui apprendront beaucoup, que les adultes, capables de s'intéresser au monde rural, sans tout de suite trouver cela ennuyeux (j'ai lu quelques critiques allant dans ce sens et qui m'ont agacée, ggggrrrrr ^^).

predatorsPredators, de Nimrod Antal

C'est quoi ? Un groupe de personnes se retrouve parachuté sur une planète où ils devront servir de gibier à un ennemi inconnu.

Et alors ? Les gens sont toujours très étonnés de me voir sortir de ce genre de films en disant "putain, c'était trop bien" alors que pour eux, c'est juste une grosse daube ! C'est que j'ai la grande chance d'être une vraie néophyte dans le domaine des jeux-vidéos et de la SF mais d'être une grosse bourrine. Du coup, devant ce genre de navet en puissance, je deviens soudainement très bon public, faisant totalement abstraction du scénario et de ses failles, ne prêtant pas vraiment attention à la psychologie des personnages, passant outre les incohérences. En revanche, je me glisse très aisément dans la peau du plus méchant et du plus sanguinaire des personnages et je prends un pied monstre à regarder tous les autres se faire démolir. Aussi, même s'il est bourré de défauts, j'ai passé un très bon moment devant ce Predators qui m'a tout de même semblé un peu longuet par moments. Fort heureusement, la présence du très très très sexy Adrien Brody -même si on peut se demander ce qu'il fout dans un tel film- m'a aidée à tenir bon lorsque l'histoire tournait un peu trop en rond à mon goût.

tamaraTamara Drewe, de Stephen Frears

C'est quoi ? Lorsqu'elle revient dans le petit village de son enfance, la très sexy Tamara Drewe, devenue une journaliste londonienne branchée au nez refait, sème le trouble au sein d'une petite communauté tranquille de bobos.

Et alors ? J'attends toujours avec une grande impatience la comédie so british de l'été qui, parfois m'enchante (Joyeuses Funérailles) d'autres fois m'ennuie (Be Happy). Avec Tamara Drewe, je suis à mi-chemin entre ces deux émotions : tous les ingrédients sont là pour nous faire passer un bon moment de cinéma ensoleillé, frais et pétillant mais, assez bizarrement, je me suis ennuyée bien trop souvent. Les aventures de Tamara (adaptées d'un roman graphique) se suivent sans déplaisir. Bien que très prévisibles, ce qui explique sûrement la lassitude ressentie, elles restent riches en rebondissements mais surtout pleines d'originalité et de fantaisie. J'ai beaucoup aimé le principe de la maison d'hôte pour écrivains (je veux faire la même chose ^^), peuplée de personnages plus barrés les uns que les autres. Vaudeville champêtre, sans prise de tête, Tamara Drewe nous régale de son humour pince-sans-rire, tout en égratignant au passage les soi-disant paisibles habitants de la campagne anglaise qui nous émerveille de ses charmes. Enfin, impossible de parler de Tamara sans évoquer Gemma Arterton, actrice que nous avons pu voir à plusieurs reprises au cours de ces derniers mois et que j'espère revoir encore et encore : aussi belle que talentueuse, elle semble prête à se glisser dans la peau de n'importe quel personnage.

post_gradPost-Grad, de Vicky Jenson

C'est quoi ? Fraîchement diplômée, Ryden s'attend à ce que son avenir lui soit servi sur un plateau d'argent selon son super plan. Lorsque sa voiture est réduite en miettes, que le job de ses rêves dans LA grande maison d'édition de L.A. lui passe sous le nez et qu'elle se voit obligée de retourner vivre chez papa-maman, la jeune fille tombe de son petit nuage. Ajoutez à cette situation malheureuse un meilleur ami fou amoureux et un voisin sexy en diable et c'est l'intrigue du siècle ^^

Et alors ? Sorti dans très peu de salles en France, c'est en streaming que j'ai pu voir ce film qui me tentait pour la présence d'Alexis Bledel. Si les vingt premières minutes m'ont plutôt emballée (identification oblige), j'ai vite déchanté, ravie de pouvoir passer certains passages en acceléré. Post-Grad (très mal traduit en français, La Bachelière) tente d'aborder sur un ton comico-romantique les difficultés de devenir adulte lorsqu'on sort du cocon de l'université. Cela semble d'autant plus difficile pour Ryden qui a une trop grande confiance en elle. Au lieu de compatir pour cette jeune héroïne, on est tenté de la détester et de penser "bien fait pour toi !". Par ailleurs, le coup du meilleur ami transi d'amour et forcément pièce maitresse du rebondissement final, est vu, revu et re-revu, si bien qu'il n'y a strictement aucune surprises. La famille de Ryden, son père étant joué par un Michael Keaton tombé bien bas et une Jane Lynch fadasse, soi-disant loufoque devient vite très lourdingue voire insupportable. Enfin, il faut tout de même dire que la fin est affreuse et envoie valser l'ambition détestable mais sincère de Ryden et cinquante années de combats féministes par la même occasion. Fallait le faire ! 

Cette nouvelle semaine est marquée par la sortie du très attendu Inception, que je compte bien aller voir évidemment, mais qui me fait un peu peur tout de même (toujours cette crainte d'être larguée en cours de route avec de genre de film complexe).

Au programme également, le joli et très tentant Yo, Tambien, Le premier qui l'a dit, pour les trop beau Riccardo Scamarcio, l'islandais White Night Wedding (gniiiiiiiiiiiiiiii) et, pour rigoler un peu, La Forêt contre-attaque.

Parmi les films que je n'ai pas eu le temps de voir, avez-vous vu L'Autre monde et Taking-Off qui me tentent assez ?

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Commentaires
P
La vie sauvage des animaux domestique <br /> ça me plairai bien de le voir
E
C'est un très très très TRES chouette film oui !!!<br /> Je comprends carrément que tu aies pleuré : bienvenue au club !
L
J'ai pleuré devant Toy Story 3 !<br /> Giga puissant en émotions! en rire, en frissons, en colère, et en tristesse! c'est vraiment un super chouette film!
E
Tu sais que "Post-Grad" m'a tellement soulée que même Alexis Bledel finissait par m'agacer. Surtout son personnage en fait, assez horripilant !<br /> C'est dommage car le film aurait pu être sympa, je trouve le point de départ plutôt original mais au bout de vingt minutes, ça devient vraiment du grand n'importe quoi.<br /> Tu as plein de films à voir ma puce ! Surtout "Toy Story" qui est plein de nostalgie, tout mignon.<br /> Gros bisous ma belle :)
E
C'est tout de même dommage car, du coup, la saga se referme sur une mauvaise impression pour toi...
Vilaine Fifi
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