De retour de DK
Bonjour, bonjour mes jeunes Pigs fougueux et étincelants !
Si vous pensez que je suis déjà au taquet et que je vais vous proposer dès aujourd'hui le compte-rendu de mon week-end dunkerquois, j'aime autant vous dire que vous vous mettez le doigt dans l'oeil jusqu'au coude ! Vous devriez pourtant commencer à le savoir : je ne suis pas super réactive en ce qui concerne mes récits de balades. Pour preuve, il y a dans mes cartons un article sur Fontainebleau et un second sur Trentemoult qui attendent sagement d'être déballés.
Alors, comme il est fort probable que je vous parle de mon week-end à Dunkerque pour Noël (non, non, je vais faire un effort, promis ^^), voici un mini CR de mes impressions à chaud, certainement plus authentiques que les vieux souvenirs qui hanteront ma mémoire dans trois mois.
Je ne connaissais pas du tout Dunkerque -ni même le Nord de la France- et, sans pour autant avoir d'a priori débiles, il ne s'agissait pas d'une ville qui me faisait rêver, à laquelle j'aurais spontanément pensé pour passer un week-end dépaysant et reposant. Et pourtant, c'est un véritable coup de coeur que j'ai eu pour Dunkerque qui m'a enthousiasmée au plus au point, si bien que je suis déjà passée en mode casse-bonbon pour y louer un appartement une semaine cet été. C'est dire si j'ai été séduite !
Par chance, le beau temps était de mon côté, j'ai alors pu profiter au maximum de la très belle plage dunkerquoise que je n'imaginais pas si grande et si vivante. Elle est, en effet, bordée par une immense avenue sur laquelle s'agglutinent cafés, restaurants, glaciers et autres établissements gourmands, proposant de grandes et belles terrasses, en plein soleil. Par ailleurs, tout au long de cette agréable promenade les pieds dans l'eau -huuuuuuuuuuummm, respirer l'air du grand large, sentir le goût du sel sur ses lèvres, miam !- on peut admirer de superbes maisons avec vue sur l'horizon, de toutes les couleurs, de toutes les tailles, et portant chacune un petit nom en rapport avec la mer.
En revanche, j'ai beaucoup moins apprécié le centre-ville qui, malheureusement, n'a aucune âme, la ville ayant été détruite à 90% lors des bombardements de la Seconde Guerre mondiale puis reconstruite (vive la vilaine architecture des années 60-70, eurk).
Néanmoins, on n'est absolument pas obligé de circuler dans le centre qui se trouve à une vingtaine de minutes à pieds de la plage (sauf pour se rendre au musée des Beaux-Arts). J'ai donc passé tout le week-end entre la mer et les différents ports de plaisance, à admirer ici les kitesurfeurs, là les jolis bâteaux, à me promener les pieds dans le sable, manger une gaufre liégeoise aux spécus, réchauffée par un somptueux soleil, marcher le long de la digue, regarder les mouettes glisser sur l'eau, boire de la Chouffe et de la genièvre, manger de la tarte au Maroilles et rêver de pouvoir revenir très très vite !
Comme vous pouvez le constater, il s'agissait d'un week-end idyllique, pour ne pas dire inespéré. Passer un dimanche d'octobre dans le Nord et revenir à Paris la bobine envahie de tâches de rousseur, c'est juste un gros coup de chance que j'ai su saisir au vol.
Je vous promets de faire au plus vite pour vous montrer les photos de ces deux jours fortement appréciés, en espérant vous donner encore plus envie de sauter dans un train ;)
PS : restez attentifs, un article théâtral débarque après la pause déj' !